Mauritania: l’obesità come standard di bellezza

Mentre i canoni di bellezza stanno cambiando e le malattie legate all’obesità sono in aumento, un terzo delle donne mauritane mette ancora a rischio la propria vita per adeguare il proprio peso agli standard estetici.

Secondo le più antiche tradizioni del Paese, “la donna occupa nel cuore un posto pari al suo volume”. L’obesità femminile è infatti simbolo di bellezza, ricchezza e successo. Questa “prova” viene percepita come un’iniziazione, un passo obbligatorio, una pratica ancestrale da portare avanti. E così, più una donna prende peso, più viene considerata e rispettata.

Per adeguarsi agli standard tradizionali è stata sviluppata un’apposita tecnica di alimentazione forzata per le giovani in cerca di marito, che viene praticata prima della pubertà, spesso in età molto precoce.

L’alimentazione forzata consiste nel costringere le bambine a ingerire grandi quantità di cibo per aumentare rapidamente di peso, allo scopo di soddisfare gli antichi canoni di bellezza della comunità moresca.

Di conseguenza, alcune di loro mangiano senza sosta durante il giorno, ingerendo Dardak (una pillola “miracolosa” originariamente destinata ai bovini), il Pernabol (uno sciroppo antistaminico, che si ritiene faccia prendere peso), farmaci che dovrebbero aumentare la sensazione di fame e oli “ingrassanti”; a volte ingeriscono fino a 25 litri di latte e porridge al giorno.

Mentre la maggior parte delle donne lotta per abolire questa tradizione secolare, altre continuano a mettere a rischio la propria vita continuando a ingrassare per compiacere gli uomini.

In Mauritania, una donna di taglia XXL è più accettata dalla società: per un uomo, questo standard di bellezza è simbolo di agiatezza, la prova vivente che possiede abbastanza ricchezza per nutrire la ragazza generosamente.

Secondo il rapporto riguardo gli indicatori dei diritti delle donne in Mauritania, per il 67% delle bambine l’allattamento forzato è iniziato prima dei 10 anni, per il 45% prima degli 8 anni e per il 18% prima dei 6 anni.

Queste donne sono così in sovrappeso che a 8 anni possono arrivare a pesare 85 kg e più di 140 kg quando raggiungono i 14 o i 15 anni.

Diverse organizzazioni locali senza scopo di lucro stanno lanciando l’allarme per i pericoli dell’obesità legati all’allattamento forzato. Il Governo mauritano sta portando avanti da diversi anni un programma per combattere le pratiche dannose contro le donne, tra cui proprio l’allattamento forzato.

Questa “abitudine”, infatti, rappresenta una violazione di diritti, che causa sofferenze fisiche e mentali spesso irreparabili. Ha un impatto negativo sulla vita nel suo complesso: difficoltà di movimento, impossibilità di svolgere alcune attività fisiche, problemi di salute fisica e mentale come ascessi, amputazione dei piedi e delle mani, svenimenti, dolori addominali, morte improvvisa o suicidio. Questa condizione aumenta anche il rischio di morbilità e mortalità legato a malattie cardiovascolari, gravidanze e parti difficili, nonché invecchiamento precoce.

Mauritanie: l’obésité, un standard de beauté pour les femmes

Afin de répondre aux normes de beauté, les femmes sont parfois encouragées à mettre leur santé en danger. Le surpoids et l’obésité sont marginaux chez les enfants, mais touchent 25,5 % des femmes âgées de 15 à 49 ans.

Alors que les normes de beauté èvoluent et que les maladies liées à l’obésité sont en augmentation, un tiers des femmes mauritaniennes mettent encore leur vie en danger pour adapter leur poids aux normes esthétiques traditionnelles.

Selon les traditions ancestrales mauritaniennes, ’’La femme occupe dans le cœur, une place ègale à son volume’’. L’obésité des femmes est un signe de beauté, un signe d’aisance et de réussite. Cette èpreuve est perçue comme une initiation, un parcours obligé, une pratique ancestrale à perpétuer. Ainsi, plus elle est grosse, plus la femme est considérée et respectée !

Pour correspondre à la beauté idéale selon les normes ancestrales, une technique particulière de gavage a èté mise en place pour les jeunes femmes en quête de mariage, et qui se pratique avant la puberté, à un âge souvent très précoce.

Le gavage consiste à forcer les petites et les jeunes filles à ingurgiter de grandes quantités de nourriture, de façon à grossir démesurément , et rapidement, à fin de répondre aux critères traditionnels de beauté dans la communauté maure.

Par conséquent, certaines d’entre elles mangent sans arrêt dans la journée, en ingèrent du Dardak (pilule “miracle” initialement destinée au bétail), du Pernabol (sirop antihistaminique réputé faire grossir), des médicaments censés augmenter la sensation de faim et des huiles “engraissantes” ; des fois elles ingurgitent jusqu’à 25 litres de lait et bouillie par jour.

Alors que la plupart des femmes se battent pour abolir cette tradition ancrée depuis des siècles dans la société mauritanienne, d’autres continuent à mettre leur vie en danger en continuant à prendre du poids pour plaire à la gent masculine. En Mauritanie, une femme de taille XXL est plus acceptée dans la société, ce standard de beauté fait d’elle un symbole de la richesse d’un homme, preuve qu’il a assez de richesse pour la nourrir généreusement.

Selon le rapport sur les indicateurs relatifs aux droits des femmes en Mauritanie, pour 67% des filles, le gavage a commencé avant 10 ans, pour 45% avant 8 ans et pour 18% avant 6 ans.

Le surpoids est tel qu’à 8 ans, elles peuvent peser 85 Kg et facilement plus de 140 lorsqu’elles atteignent 14, 15 ans.

Plusieurs organisations locales à but non lucratif tirent la sonnette d’alarme sur les dangers de l’obésité liés au gavage et le gouvernement mauritanien a lancé depuis plusieurs années un programme de lutte contre les pratiques néfastes pour les femmes, dont le gavage.

Le gavage est une atteinte aux droits de la femme, provoquant des souffrances physiques et morales souvent irréparables. Il a des répercussions néfastes sur l’ensemble de la vie des femmes : difficultés à se déplacer, incapacité à exercer certaines activités physiques et Il s’accompagne de problèmes de santé physique et mentale : abcès, mutilation des pieds et de la main, èvanouissement, douleurs abdominales, mort subite ou suicide. Il augmente les risques de morbidité et de mortalité liés aux maladies cardio-vasculaires, aux grossesses et accouchements difficiles, au vieillissement prématuré.