Migration africaine : pourquoi ont-ils quitté leur pays ?

Les migrants africains sont les moins reconnus par rapport aux autres pays, considérés comme des réfugiés violents et souvent injustement considérés comme des réfugiés èconomiques et donc des opportunistes et, donc, bénéficient souvent d’un traitement nettement inférieur à celui des autres nationalités.

L’actualité se concentre davantage sur les conséquences de cette migration mais pas sur les causes et cela semble inhumain.

Les Africains, dont l’âge varie de 15 à 35 ans, font face à des risques quotidiens pour des raisons de mauvaise gouvernance, èconomiques et sociales dans un continent où les droits de l’homme ne sont pas aussi respectés.

Aucun homme ne quitte son pays pour le plaisir d’immigrer, les difficultés qu’ils rencontrent dans leur propre pays ont fait que des milliers de jeunes Africains préfèrent migrer, même en cachette.

Le déroulement de la migration vu par les migrants Africains

Au cours de leur exode, les migrants Africains sont souvent livrés à eux-mêmes, battus, agressés et même violés et souvent et malheureusement par la police. Arrivés, ils sont souvent refusés d’accès sur le territoire comme c’est le cas en Italie. Alors que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme à l’article 13 stipule: “Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un ètat. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays”.

Les femmes et les hommes qui veulent venir en Europe ont le droit d’être accueillis en indiquant le motif de leur visite. Quand ils ont un besoin vital, rien ne peut les empêcher d’aller dans des pays où ils pensent qu’il n’y a ni faim ni l’arbitraire.

L’Afrique est un continent riche en ressources naturelles et humaines, mais l’absence de perspective d’emploi dans les pays africains cette mobilisation prend de l’ampleur, alors pourquoi refuser la liberté èconomique aux Africains?